Projet

L’impact de l’environnement sur la fertilité est un sujet de préoccupation de nombreuses équipes de recherche à travers le monde. Au sens large, on peut y inclure les techniques artificielles de reproduction médicalement assistée dont on a montré qu’elles ont des conséquences moléculaires, parfois dans le long terme. De façon plus classique, on peut considérer que la pollution atmosphérique, les perturbateurs endocriniens, des dérivés chimiques et biologiques issus de l’industrie et /ou de la médecine affectent significativement la qualité de l’air et de l’eau, et agissent sur la reproduction et le développement précoce. Nous nous intéressons à l’action moléculaire des stress environnementaux en particulier sur le développement placentaire et sur le développement testiculaire et la spermatogenèse.

illustration projet Effets épigénétiques de l’environnement sur la fonction de reproduction équipe Vaiman

En collaboration, nous avons depuis 2007 étudié l’impact de l’environnement sur la reproduction, ceci en particulier au niveau du tractus génital mâle chez le rat, au niveau du placenta, mais aussi dans la fonction hépatique. Plus précisément, nous avons analysé l’impact de cocktails de deux perturbateurs endocriniens (vinclozoline et génistéine) sur le développement testiculaire, et sur la préotéomique du sperme. Dans le modèle murin nous avons étudié les perturbations de l’expression de gènes placentaires induites par les technologies de Reproduction Assistée. Dans le modèle murin, aussi, nous avons obtenu des résultats sur la méthylation, le transcriptome et les impacts transgénérationnels de l’exposition au Bisphénol S, un durcisseur de plastique qui s’est progressivement substitué au Bisphénol A, et qui induit des effets obésogènes dépendants du sexe, ceci dans le modèle murin. Finalement sur le placenta humain, nous avons mis en évidence des altérations épigénétiques induites par les dérivés phénoliques, le tabac, la pollution atmosphérique et les phtalates.

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